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POSTULAT
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La marionnette prend un nouvel essor, et devient un objet plus
complexe, porteur de sens métaphysique, vecteur d’interrogations
existentielles et satyre sociale. La marionnette est plus
impertinente et actuelle que jamais. Ce renouveau dans la tradition
est particulièrement notable avec la marionnette à gaine lyonnaise
et la gaine chinoise. La première, par les textes et les mises en
jeu qu’elle génère, la seconde, avec sa dimension épique et l’appétit
de découverte qu’elle suscite chez les jeunes marionnettistes
européens.
La marionnette à fil connaît, elle aussi, une nouvelle approche et
on la revisite par de nouvelles écritures de mises en scène.
L’ombre expérimente les textes théâtraux, les sources lumineuses
et les matériaux de réception de la lumière, elle se trouve à un
endroit où le terme laboratoire prend toute sa force. Des
matériaux les plus archaïques comme la bougie, jusqu’aux nouvelles
technologies avec par exemple la vidéo et l’image animée, le
théâtre d’ombre prend des formes multiples intégrant l’homme et
son double virtuel.
La marionnette à taille humaine (ou mannequin), déjà
considérablement explorée par Kantor, ne laisse pas de subjuguer
le théâtre par l’intensité de sa présence. C’est aussi le cas de
sa poétique petite sœur, la marionnette portée ou sur table, toute
droit venue du Japon via la technique du Bunraku et déclinée
depuis sous mille aspects plastiques et variantes techniques.
L’objet marionnettique se métamorphose au gré des spectacles, de
leurs nécessités et de leurs esthétiques et se réinvente chaque
jour en redécouvrant ses aptitudes et son essence fondamentale :
être un révélateur de notre humaine condition.
La Compagnie
Pseudonymo
La compagnie Pseudonymo, créée en 1999, est dirigée par David
Girondin Moab, marionnettiste diplômé de l’École Supérieure
Nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières.
Depuis sa création, les spectacles de Pseudonymo s’inspirent de
romans et de nouvelles dans lesquels s’impose la relation de
l’humain et de la marionnette.
La compagnie étend depuis trois années son champ d’investigation en
réalisant des mises en espace qui confrontent le public à des
présences marionnettiques et vidéotiques.
Avec Le Golem de Gustav Meyrink, un homme sans mémoire
s’abandonne aux figures secrètes d’un rêve dont il devient l’objet.
Dans Infini, inspiré des Cahiers du professeur Faustroll de
Jarry, un personnage poursuit une quête métaphysique qui le conduit
à la découverte de sa propre non-existence. Avec Imomushi, ce
sont les notions de vivant et de monstrueux qui sont explorées et
qui s’intervertissent en un étrange rapport du corps de la
marionnette au corps de l’acteur…
À travers ces champs d’exploration de la marionnette, ce sont les
notions de corps et d’objet qui sont interrogées.
- Mai 2010 : 1ère édition du festival Orbis Pictus au palais
du Tau et création de Octopoulpe le vilain lors de cette
première édition.
Glouchenko ! est joué au 64ème Festival d’Avignon.
- Septembre 2009 : la compagnie débute une résidence de trois ans au
théâtre le Salmanazar, Scène de création et de
diffusion d’Épernay, Glouchenko ! est créé en novembre
- 2009 : Imomushi est présenté au 63ème Festival d’Avignon
dans le cadre de la programmation de l’ORCCA à la
Caserne des Pompiers.
Last Cigarette est créé à la médiathèque de Reims.
- 2008 : Variations, parcours marionnettique à la Comédie de
Reims, Centre dramatique national.
Ici Reposent (mise en espace), présenté lors du 62ème
Festival d’Avignon.
- 2007 : la compagnie est associée au Théâtre Gérard Philipe, Centre
dramatique national de Saint-Denis, pour le
spectacle Mille et une nuits.
La Part Invisible, installation marionnettique et vidéotique
présentée au Cryptoportique de Reims.
- 2006 : la compagnie est associée à La Comédie de Reims, Centre
dramatique national, elle y présente trois formes
brèves de l’événement Variations, parcours marionnettique,
une forme longue, Le Golem et une installation vidéo et
objets marionnettiques, Écumes.
La compagnie Pseudonymo est conventionnée par la DRAC
Champagne-Ardenne, le Conseil régional de Champagne-
Ardenne / ORCCA et par la Ville de Reims. Elle est soutenue par le
Conseil général de la Marne.
La compagnie est actuellement en résidence au Salmanazar, Scène de
création et de diffusion d’Épernay.